Le Journal de bord d’un gardien de phare_épisode 4
La Dame en rouge doit faire ses preuves. Les produire. Les reproduire. Les produire. Les reproduire.
Ce pays est étrange. Ces habitants sont enclos en certains lieux où leurs actes sont surveillés par une assemblée de grands juges, semble-t-il, qui décident de leurs sorts à venir ?
Le Sauvage est le Faune.
« Jamais trouvé le bon numéro » : dans ce pays ce n’est pas de l’humour, c’est factuel.
La Dame en rouge vole le piano de l’enseignant.
Un Sauvage qui ne « comprend rien » : langage ou qui « comprend tout » : le lieu est le lieu du Sauvage (hyp sauvage = enseignant liberé) donc comprend tout au sens de englobe tout : insistons, la Dame en rouge détient toutes les clés du récit.
L’Enseignant au piano déréglé, l’Infirmière incorporée dans sa caisse, la Dame en rouge dans son train et le rythme fou du Sauvage : Holderlin est invité chez une princesse, un piano, son merveilleux d’harmonie, de délicatesse, il s’empare de grands ciseaux, coupe certaines cordes, joue un morceau : voilà la musique de mon âme, voilà mon âme. Le songe de l’Enseignant voilà son âme, voilà du théâtre.
Le téléphone sonne…Allo ?
La langue de l’Enseignant est une langue utilitaire. Donc exclut la poésie, donc exclut l’humour…
Le Sauvage s’asseoit sur un fauteuil, l’enseignant, lui, y trouve refuge.
« Madame retournez à votre place », l’Enseignant essaie de lui assigner une place géographique, mais la dame en rouge est historique, d’où sa réponse : « je m’exécute ».
L’enseignant : hospitalité contraignante mais sans tristesse réelle, juste une réaction à la violence portée à une part de lui.
Le Sauvage est une machine de guerre (politique) sortie d’une usine rousse, son engrenage est l’hospitalité (le territoire), l’huile c’est la patronne, les pièces mes petits chats… l’interrupteur ?…