2ème semaine
Incorporation de Lidwine l'infirmière réussie ! A ce sujet lire l'article de Pierre, sur le chien de garde placide...
Avec Lidwine viennent les images. Le film de l'interrogatoire de la Dame en Rouge, analysé par l'infirmière devant sa télé-moniteur. Les répétitions puis le tournage devant plein d'yeux, un matin de visite... La fragilité de Claire en filigrane de l'assurance de la Dame en Rouge, leur professionalisme.
Chapeau melon et bottes de cuir qui tourne en boucle à la télé. Je n'en peux plus de la musique et des mêmes images. En plus de lancer les images au bon moment, je demande donc qu'on change l'épisode. Caprice nécessaire comme il en est parfois !
Travail avec Ayouba.
La séance d'entrainement du Sauvage à intégrer les commandements du pays "contre nature, contre culture". Comment on décide qu' il fera lui-même le bruit du magnétophone qui rembobine, parce que c'est drôle. Et puis we are the kings, son aisance sur scène, sa souplesse comme acteur et comme personne...
Guillaume nous envoie des éléments pour le discours-entrainement du Sauvage inspiré "de nos hommes politiques, de nos hommes religieux"... Entre Khroutchev, Castro et Sarkozy.
Une nouvelle scène est née, qui n'est pas à proprement parler dans la pièce mais dont l'espace est laissé par la pièce - c'est une des grande qualité de la pièce et de l'écriture de Catherine : elle laisse de la place au metteur en scène, aux acteurs, et par rebonds, aux spectateurs. Tout n'est pas écrit, nous pouvons, nous devons, inventer. Et c'est cela sans doute qui est perturbant pour les amateurs/spécialistes de théâtre littéraire, à la lecture.
A la lecture seulement, j'espère... J'imagine que c'est pour ça que nous sommes là.
Une nouvelle scène donc. Juste après l'entrevue entre la Dame en Rouge et l'Enseignant. Il se retrouve seul et des visions l'assaillent, sortes d'hallucinations visuelles et auditives traduisant vraisemblablement son combat intérieur, l'état de sa psyché... Il s'assoit au piano pour jouer Chopin et là, la musique démarre toute seule. Il voit l'Infirmière marcher lentement et entrer dans le fauteuil-meridienne, comme si c'était sa chambre, La Dame en rouge est dans la chambre du Sauvage comme si c'était sa chambre, pendant que des images comme vues d'un train surgissent ... Tout cela est à faire.
Je regarde Gwen. Son personnage, dont le corps bégaie, à ce moment me touche. Lui aussi me touche. Je me dis que c'est juste.
AL
Avec Lidwine viennent les images. Le film de l'interrogatoire de la Dame en Rouge, analysé par l'infirmière devant sa télé-moniteur. Les répétitions puis le tournage devant plein d'yeux, un matin de visite... La fragilité de Claire en filigrane de l'assurance de la Dame en Rouge, leur professionalisme.
Chapeau melon et bottes de cuir qui tourne en boucle à la télé. Je n'en peux plus de la musique et des mêmes images. En plus de lancer les images au bon moment, je demande donc qu'on change l'épisode. Caprice nécessaire comme il en est parfois !
Travail avec Ayouba.
La séance d'entrainement du Sauvage à intégrer les commandements du pays "contre nature, contre culture". Comment on décide qu' il fera lui-même le bruit du magnétophone qui rembobine, parce que c'est drôle. Et puis we are the kings, son aisance sur scène, sa souplesse comme acteur et comme personne...
Guillaume nous envoie des éléments pour le discours-entrainement du Sauvage inspiré "de nos hommes politiques, de nos hommes religieux"... Entre Khroutchev, Castro et Sarkozy.
Une nouvelle scène est née, qui n'est pas à proprement parler dans la pièce mais dont l'espace est laissé par la pièce - c'est une des grande qualité de la pièce et de l'écriture de Catherine : elle laisse de la place au metteur en scène, aux acteurs, et par rebonds, aux spectateurs. Tout n'est pas écrit, nous pouvons, nous devons, inventer. Et c'est cela sans doute qui est perturbant pour les amateurs/spécialistes de théâtre littéraire, à la lecture.
A la lecture seulement, j'espère... J'imagine que c'est pour ça que nous sommes là.
Une nouvelle scène donc. Juste après l'entrevue entre la Dame en Rouge et l'Enseignant. Il se retrouve seul et des visions l'assaillent, sortes d'hallucinations visuelles et auditives traduisant vraisemblablement son combat intérieur, l'état de sa psyché... Il s'assoit au piano pour jouer Chopin et là, la musique démarre toute seule. Il voit l'Infirmière marcher lentement et entrer dans le fauteuil-meridienne, comme si c'était sa chambre, La Dame en rouge est dans la chambre du Sauvage comme si c'était sa chambre, pendant que des images comme vues d'un train surgissent ... Tout cela est à faire.
Je regarde Gwen. Son personnage, dont le corps bégaie, à ce moment me touche. Lui aussi me touche. Je me dis que c'est juste.
AL