Au détour de la scène

Publié le par nw

Fiat Lux ! Et la lumière fut ! Ou plutôt, elle est différente. Cette semaine a plus que jamais précisé les contours de la pièce ; notamment grâce à la nouvelle lumière. Depuis que les projos sont passés entre les mains expertes de Messire Paul, cette lumière s'est apaisée, tamisée, feutrée. On se rapproche de l'ambiance soap dont parle si souvent Anne-Laure, surtout avec cette horrible plante verte, cette vieille télé qui ne s'ennuie jamais de Chapeaux melons et bottes de cuir (!), et ce fastueux et magnifique fauteuil poussiéreux. Et puis, les costumes sont arrivés (de chez Emmaüs), les textes sont de plus en plus apprivoisés. Le résultat en devient merveilleusement attachant, terriblement obsédant. La pièce a évolué depuis l'arrivée des comédiens, c'est clair. C'est bizarre.

Bizarreries. Le chien de garde placide, faisant la gueule et faisant le ménage, et prenant ses aises à l'intérieur de la banquette. Le piano qui joue seul du piano sans que le son ne sorte du piano. Le Sauvage, réussissant à rembobiner son magnétophone hystérique seulement avec sa bouche. La Dame en Rouge en Noir en manteau en panthère sur le couvre-lit en panthère, caressant une panthère (attention danger!)...

En fait, Le Sauvage, c'est une espèce de pièce de théâtre, un peu bordélique, un peu troublante quand Anne-Laure y dépose ses lubies (hallucinations du professeurs, confusion de la notion d'espace,...). Plus ça va, moins on comprend. Il y a évidemment le scénario qu'on capte plus ou moins rapidement ; mais le sens profond (puisqu'il paraît qu'il y en a un) est vraiment profond, et il semble qu'il faut beaucoup creuser avant de tomber dessus, sans doute par hasard. Donc, allons réfléchir, et nous éclairons le sens dans une prochaine chronique.
 Fiat Lux !

Pierre

Publié dans chronique des lycéens

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